La peur

Je déteste ce sentiment qui me compresse la poitrine. Ces jours-ci je marche à petits pas de peur que la peur (hihihi) me saute dessus. Je n'aime pas la sensation de me retenir. Pourtant je ressens une telle envie d'avancer sans me soucié de demain. Je n'ai pas envie de penser à ce qui pourrait arriver dans 4 mois. J'ai envie d'avancer avec la certitude que tout ira bien. Je ne veux plus de cette peur. Je veux suivre le chemin que j'ai choisis sans détour. Les regrets n'ont pas leurs place dans ma vie. Chaque fois que j'ai eu confiance, la vie m'a sourit. Je veux encore ressentir cette confiance et foncé. Je sais ce que je fais, je sais ce que je vaux.

C'est frustrant!!

Chaque jour je vais consulter les offres d'emploi. Pour l'instant je me contente de regarder en documentation mais dans quelques semaines je vais devoir explorer autre chose pour ne pas me retrouver le bec à l'eau. Ça ne me tente pas et j'espère ne pas avoir à le faire mais entre avoir un travail plus ou moin intéressant et devoir crever de faim la question ne se pose pas! Là où je me sens frustrer c'est de voir que même pour simple commis de bureau, qui soit dit en passant est payé 11$/h, les entreprises demandent d'être parfaitement bilingue. Je suis poche en anglais. J'ai beau tout essayé en prenant des cours, en écoutant et lisant en anglais rien ni fait je reste poche. Je comprend relativement bien mais c'est pour parler que ça se gâte. Je trouve ça tellement frustrant!!!! Ça doit bien exister des emplois où il n'est pas nécéssaire de parler anglais. Ça ajoute à mon stress.

Mauvaise journée

Depuis ce matin j'ai juste envie de hurler. J'ai beau essayé de rester positive, de m'accrocher, j'ai l'impression que le brouillard s'épaissit. J'ai envie de me plaindre. Depuis 3 ans que je rame fort pour mon équilibre mental. J'ai réussi à passer à travers une dépression, le diagnostique de Anne-Sophie et celui de Mathieu, récidive de dépression, démission d'un travail pourri et stress de recherche d'emploi. Je VEUX que la vie soit douce un peu. Je me sentais enfin forte. Aujourd'hui je me sens à terre. Je n'ai plus personne sur qui m'appuyer. J'ai l'impression d'avoir tout sur mes épaules. Je me sens tellement en colère. J'espère que c'est juste mon spm qui me fait sentir comme ça et que ça ira mieux demain.

Je dois rester positive

Depuis quelques jours mon positivisme a flanché. Je dois le récupérer. Le positif de la semaine: Ma demande de chômage à été accepté, Marc-André va déjà mieux et avec les enfants ça va bien. Le négatif: Il vaut mieux ne pas y penser!!! Je vais me concentrer sur ce qui va bien et envoyé des ondes positives à l'univers pour que le reste suive. J'ai décidé que c'est assez!!! Ce n'est pas parce que côté travail ça toujours été difficile que ça doit continuer comme ça. J'ai démissionné d'un emploi qui empoisonnait ma vie l'an dernier pour avoir un emploi que j'aime. J'ai goûté à un emploi qui me passionne au cours de l'année dernière et je suis certaine que c'est ce qui m'attend dans un avenir très très proche. Je dois focusser la dessus. Je le mérité après toutes ces années.

Je me sens coupable

Je me sens coupable chaque matin de vous voir partir tous les trois alors que moi je reste. Je me sens coupable chaque fois que ne fais rien. Je me sens coupable de n'avoir aucun revenu en ce moment. Je me sens coupable si je ne passe pas la moitié de ma journée à faire une recherche d'emploi et coupable si je n'applique pas sur un poste qui ne m'intéresse pas. J'ai hâte qu'une décision soit prise pour mon dossier d'assurance chômage. J'ai hâte que la semaine finisse pour savoir si j'aurais le poste pour lequel j'ai postulé. Je déteste l'attente. Je suis une personne impatiente. Même les enfants préfèrerais être au service de garde pour jouer avec leurs amis. Je les comprend. Je ne suis pas faite pour rester à la maison. Je tourne en rond.

où est le soleil

J'écris parce que j'ai besoin d'évacué. Je dois tout d'abord dire que j'ai beaucoup d'espoir pour 2008. Je suis persuadé que l'année me réserve de belles choses. Je trouve cependant qu'elle commence croche. En fait, c'est la continuité de ce qu'a été la fin de 2007. Je me devais de dire ce que je pense depuis quelque temps. Te le dire pour que enfin tu ouvres tes yeux pour aller de l'avant. J'ai peur mais je t'aime. Je ne veux pas que tu m'emporte avec toi. Je suis déjà passé par là et je veux me protéger pour ne plus y retourner. Un jour tu comprendra. Je serais à tes côtés mais je ne veux pas suivre tes pas. Si je t'apparais parfois dur ou détacher, saches que je le fais pour me protéger. Ça n'enlève rien à l'amour que je te portes. J'ai besoin que le soleil revienne nous visitez. Je me sens forte pour passer à travers cette épreuve que la vie nous apporte encore une fois mais cette force je veux la conserver. Il te reste à peine assez de force pour t'occuper de toi alors je dois conserver la mienne pour moi, les enfants et pour t'aider à aller de l'avant. Le sais-tu que je t'aimes?