Après la tempête le beau temps

mardi, septembre 22, 2009

Il y a longtemps

Il y a bien longtemps que je n'ai pas écrit. C'est probablement que je n'en ressentait pas le besoin. Habituellement j'écris pour m'aider à évacuer un trop plein d'émotions. J'ai vécu de très belles émotions il y a bientôt 10 mois. La naissance de mon 2e fils a été un cadeau. C'est un être tellement spéciale. Je suis certaine qu'il a une vieille âme. Son regard est enveloppant, rempli d'une douce énergie. Il me fait du bien et je sais que Marc-André, Mathieu et Anne-Sophie ressente la même chose. Il est notre rayon de soleil, il nous rassemble. Il appaise mes journées mouvementées. Il m'aide à retrouver mon calme dans la tempête. La tempête je la vie souvent depuis le retour à l'école. Cet été j'ai réussi à éloigner tous les tracas rélié à l'école. Dès la première semaine, les tracas sont revenu hantés mes jours et mes nuits. Le quotidien avec deux enfants différents c'est comme marché sur des oeufs: tu ne sais jamais quand tout se transformera en omelette. Les omelettes parsèmes mon quotidien. Les routines sont un vrai calvères! Chaque matin je dois répéter sans cesse pour l'habillage, le déjeuner, le brossage de dents. Sans compter le chialage et les chicanes. Après l'école c'est reparti pour maman perroquet. Les devoirs c'est infernal. J'ai l'impression de passer mon temps à crier et avoir envie de pleurer. J'ai déjà eu 2 appels de l'enseigante de Mathieu ainsi que la directrice. Nous en somme à la 4e semaine d'école! Anne-Sophie semble bien fonctionné en classe il y a au moin ça de positif. À la maison c'est plus difficile. J'ai l'impression d'avoir que des moments négatifs avec mes enfants. Constament à répéter, crier, chialer. J'ai de la peine. J'ai envie de passer des bons moments avec eux. Je suis avec eux quand la médication ne fait pas effet. Résultat: ils sont distret, impoli, impulsif, ils n'écoutent pas et refusent de faire ce qu'ils ont a faire. J'ai le rôle de la maman militaire. Fais si, fait ça, arrête, dépêche, concentres-toi etc. La fin de semaine je ne suis pas là. Marc-André me dit qu'il passe du bon temps avec eux. Que ça se passe bien quand la médication entre en action. Peut-être que c'est moi qui laisse passer les bons moments. Je ne sais pas. Je ne sais plus. J'aimerais tellement enlever cette tristesse qui s'est installée dans mon coeur.