Après la tempête le beau temps

vendredi, avril 28, 2006

Les larmes se refusent à moi

Demain est maintenant hier. C'étais hier.... Comme je le pensais c'étais un commencement. Nous avons mis le doigt dans un engrenage et, pour l'instant, nous ne savons pas trop où il va nous mené. Suis-je solide comme un roc ou inconsciente? Je me situe entre les deux peut-être. Comme si je me dis que ça ne peux pas être aussi pire que ça. Chose certaine les larmes se refusent à moi. Peut-être me feraient-elles du bien. Je sens un feu dans ma gorge, dans mon coeur, dans mes yeux. L'avenir de ma douce est encore imprécise. Encore une fois je ne m'étais pas tromper. Il est bien là ce mur entre ma fille et les autres. Un mur d'incompréhension. Ma puce est dysphasique. On ne sait pas encore à quel degré ni si elle se réhabilitera complètement. De là l'engrenage dont je parle. Nous savons mais nous ne savons pas en même temps. J'ai l'impression d'avoir ouvert un boîte de pandore. J'ai peur. Très peur. Je veux être forte pour elle. Parceque je l'aime de tout mon coeur, de tout mon âme.

"Les enfants d'une mère sont comme des rêves. Aucun n'est aussi merveilleux que les siens." Anonyme

mercredi, avril 26, 2006

Demain...

Depuis plusieurs semaines j'attends demain. J'attend avec fébrilité, avec angoisse et soulagement en même temps. Demain sera peut-être un commencement. C'est demain que ma puce à sa première évaluation en orthophonie et ergothérapie. Ça me fait peur. Quand je la regarde me sourire je fond tellement elle est belle, vivante. Mais quand je lui parle je sens un mur entre nous. Mes demandes ne se rendent pas à elle. J'ai l'impression de parler dans le vide. Bien sur à l'occasion elle décode. Mais tellement peu.... Ça me chagrine et me met en colère en même temps. Je le sais qu'elle ni peu rien. Moi je bouille à l'intérieur. Je trouve la vie injuste parfois. Devoir se battre deux fois pour un même problème. Même si je sais que mes enfants vivent différemment cet obstacle puisqu'ils sont différent, moi c'est le même trouble qui m’envahis. Je voudrais voir disparaître ma culpabilité. Je me sens coupable de hausser le ton, d'être parfois impatiente devant leur incompréhension. Je le sais qu'elle ni peu rien mais je suis humaine et de constamment répéter, m'assurer d'être bien comprise, reformuler, chercher son regard, expliqué, sanctionné c'est parfois ardu. Heureusement qu’il y a l’amour. Elle comprend très bien ces trois petits mots: je t’aime. Et elle les dit très bien aussi. La suite demain….

Mes émotions à fleur de peau

J'ai vécu beaucoup d'émotions hier soir. C'étais ma pesée à mincavi. En partant de la maison j'étais certaine d'avoir une belle perte cette semaine. Ma semaine c'étais bien déroulée. Pourtant la balance m'a indiquée le même poids que la semaine dernière. J'avais envie de hurler. C'est tellement démotivant quand ça arrive. Et depuis janvier ça arrive souvent. J'ai eu envie de partir sans assisté à la conférence de motivation. Une petite voix me disait de rester. Que je devais rester. Je suis rester. Je n'ai pas regretté. Hier soir une fille a reçue son certificat. Elle avait atteint son objectif. J'ai trouvé ça tellement émouvant de la voire pleurer. Elle semblait tellement fière d'elle. Je n'arrive pas à sentir cette fierté en moi. Je ne pense pas aux 50 livres que j'ai perdue je pense aux 50 livres qu'il me reste à perdre. 50 livres que je n'arrive plus à perdre. Je suis en train de perdre de vue mon objectif premier qui étais oui de perdre du poids mais aussi et surtout de changer mes habitudes de vie. Pourtant j'ai réussi cet objectif. J'ai changé mes habitudes. Je mange bien et je fais du sport. Et je suis convaicue que je vais poursuivre dans cette lancée. Parceque je me sens mieux dans mon corps. Mais pourquoi mon corps refuse de perdre encore? Et est-ce nécessaire de perdre encore du poids puisque mon objectif premier est atteint? Pour la première question je ne sais quoi répondre. Je vais regardé mon menu la semaine prochaine avec la conférencière peut-être pourra-t-elle trouver. Pour la deuxième question c'est OUI! Même si mon objectif de changer mes habitudes de vie est atteint je veux encore perdre du poids. Peut-être que ce sera moin que 50 livres. Je ne sais pas encore. Mais une chose est certaine: Je n'ai pas dit mon dernier mot!!!!!

"Le faux courage attend les grandes occasions... Le courage véritable consiste chaque jour à vaincre les petits ennemis." Paul Nizan

jeudi, avril 20, 2006

Vouloir tout dédramatisé

Je ne comprend pas toujours les messages qu'on me lance. Peut-être que je l'ai interprète mal. Depuis 2 semaines, à trois reprise, la même discours de trois personnes différentes: "Ben voyons il n'est pas si pire" "t'es sure? il n'a pas l'air de ça" "Aujourd'hui ils disent ça de tous les enfants". Je vous met en contexte. Ceux et celles qui me connaissez savent très bien que mon fils est débordant d'énergie et ça depuis toujours. Mais ce n'est rien quand vous le voyer à comparer ce qu'on vie au quotidien. Il est souvent plus calme au contact de la "visite". Je n'ai pas envie d'énuméré tous ces comportements. Là n'est pas le but de mon message ce matin. Depuis longtemps je soupsonnais Mathieu d'être hyperactif. J'ai lu sur le sujet, j'ai discuté avec d'autres mamans qui vivent la même chose que moi et j'en ai discuté avec son médecin. Son médecin m'a dit qu'en effet je ne suis pas à côté de la voie. Il semble avoir un déficit de l'attention avec hyperactivité. Il reste à voir comment se déroulera son entrée à l'école avant d'intervenir. J'en étais soulagé car enfin on m'a écouté et comprise. Même si c'est pour dédramatiser la situation je ne suis plus capable d'entendre des phrases comme celles citées un peu plus haut! Je n'essaie pas d'étiquéter mes enfants, j'essai de cerner le problème pour les aider à cheminer malgré les obstacles qu'ils rencontrent. Ça ne me fait pas du bien de me faire dire "t'es sure? il n'a pas l'air de ça" ça m'enrage!! Le message que je reçois à ce moment là c'est "Tu exagère, il n'est pas si pire". C'est rendu un sujet tabou car j'ai peur de me faire juger. Déjà que les spécialistes qu'on rencontre entre dans notre intimité par toutes sortes de questions. Deux fois plutôt qu'une!! Je sais très bien que l'intention de ces gens n'était pas mauvaise mais ce matin j'ai besoin, encore un fois, de faire sortir le trop plein. Je préfère sortir ma colère en écrivant qu'en la jetant sur les personnes non concernées. Je dois dire que je me sens mieux. :) Il fait soleil la vie est belle lollll Bonne journée

mardi, avril 18, 2006

Ma lutte au quotidien

Depuis que j'écris mon blog, j'ai remarqué qu'écrire m'aide beaucoup à extérioriser mes démons intérieure et à mettre de l'ordre dans mes idées qui souvent envahis ma tête. Ce que je vais écrire ce matin m'est difficile. Je sais que je vais ouvrir une grande porte sur ce que j'ai de plus enfoui au fond de moi. Mais je ressens le besoin de l'écrire en espérant que ça va m’apaiser. Je veux commencer en remerciant l'homme de ma vie d'être aussi patient et merveilleux avec moi. Car je dois l'avouer, c'est lui qui est mon équilibre. Je ne sais comment l'exprimer mais il est tellement précieux dans mon coeur.

Depuis toujours j'ai l’impression de vivre dans une montagne russe. Un moment c'est l'euphorie, le moment d'ensuite la déprime. J'ai des sautes d'humeur épouvantable. Dans une même journée je peux passé d'un extrême à l'autre et ça plus d'une fois. Je suis incapable de doser mes émotions. Tout est extrême. Une minute je suis calme et l’autre j’explose. Il y a des périodes de ma vie où c'est pire. En y songeant je me rend compte que c’est pire quand je suis fatigué. Je dirais donc que depuis l’arrivée des enfants mon combat se fait plus souvent. Au court de la dernière année, où j’étais sous antidépresseur, mes émotions étaient plus régulières. Pour ne pas dire « gelées ». Ça fait maintenant 3 semaines que je n’en prends plus. Tout est revenu en force et même pire que jamais. C’est comme si en même temps de vivre mes émotions en dents de scie, je dois « dealer » avec de nouvelles émotions. J’ai toujours été sensible mais je pleurais très rarement. Depuis 1 mois je pleure facilement. Même en lisant un livre. C’est nouveau pour moi et ça me fait peur. J’ai l’impression de perdre le contrôle de moi-même. J’aimerais apprendre à vivre mes émotions, à les acceptées. J’aimerais savoir les doser. Le mot clé d’après moi c’est CONTRÔLE. Je dois arrêter de tout vouloir contrôler. Je dois me laisser aller, lâcher prise. J’avoue ne pas savoir par où commencer. Tout ce mélange. Peut-être que ces quelques lignes écrites seront mon début.

dimanche, avril 16, 2006


salle de bain apres Posted by Picasa


salle de bain apres Posted by Picasa


salle de bain avant Posted by Picasa


couloir apres Posted by Picasa


couloir avant Posted by Picasa

mercredi, avril 12, 2006

Heureuse d'un printemps qui me chauffe la couenne

Depuis ma pesée d'hier je reprend enfin espoir en ma perte de poids. Moi qui croyais, après deux mois à perdre que des miettes, ne jamais atteindre mon poids santé. Je reprends espoir. Je vais y arriver. Pour ma première semaine officielle de mincavi j'ai perdu 2,6 livres!! Quelle joie!! C'est ce que j'avais perdu pour tout le mois de mars. Ça me donne du courrage pour poursuivre cette grande aventure. En plus, après deux semaines à être malade, je recommence à avoir des fourmis dans les jambes. J'ai le goût de bouger! Jamais je n'ai ressenti le goût de faire du sport. C'est bien la première fois. Avec le beau temps qui nous arrive j'ai l'impression que tout m'est permis. Je me sens revivre.

lundi, avril 10, 2006

L'appel de la bédaine

Peut-être est-ce la faute du printemps ou tout simplement le fait que je sens là ma "mission" sur terre. Depuis quelques semaines j'ai l'appel de la bédaine. Vous connaissez? Le désir d'enfanter à nouveau plus fort que tout le reste. Plus fort que la raison. Parlons-en de la raison. Elle m'enrage celle-là! Je suis tanné d'être raisonnable. J'aimerais tellement des fois écouté mon instinct. Malgré le fait que mes enfants demandent beaucoup d'énergie, qu'il y a une forte possibilité que cet autre enfant vive aussi des problèmes de communication comme mes 2 coeurs et qu'avoir un autre enfant amène son lot d'inquiétudes, mon désir et très fort. Parce que, plus que tout le reste, un enfant apporte tant de bonheurs, de joies, d'amour et de tendresse. C'est ma plus grande richesse mes enfants. J'ai besoin d'eux autant qu'ils ont besoin de moi. Si la décision dépendait que de moi je sais ce que je ferais. Mais nous sommes deux dans cette aventure et mon amour, mon complice ne partage pas ce désir. Je dois donc me battre avec mon instinct et faire deuil de cette troisième maternité. J'essaie tant bien que mal de trouver un moyen efficace d'étouffer mon désir, l'appel de la bédaine. J'espérais que l'écrire me libérerais un peu. J'attend..... et encore..... Peut-être que le temps se chargeras de faire de se désir un simple souvenir.

vendredi, avril 07, 2006

Je perd ma foi

Quoi de mieux que la crise de la trentaine pour se questionner!! Tous les aspects de ma vie y sont passé. Un seul restait: Ma spiritualité. Je suis née Catholique et j'ai reçu plusieurs sacrements, dont le dernier, celui du mariage, il y a presque 7 ans. Je me suis mariée à l'église sans me posé de questions. Dans le même esprit, j'ai fait bâptisé mes 2 enfants. Aujourd'hui je me questionne sur mes motivations. Plus j'y réfléchi et plus je me rends compte que je ne crois pas en Dieu. Je ne crois pas qu'il y a 1 ou plusieurs êtres «suprême». Je crois en l'homme. Je crois en la vie. Pour moi un Dieu c'est celui en qui on retrouve le réconfort quand ça va moin bien et c'est l'espoir qu'il y a une vie après la mort. Mon réconfort je vais le chercher auprès des gens que j'aime. Je suis convaicu que je suis sur la terre pour apprendre et m'accomplir. Je suis aussi convaincu que cette vie n'est pas mon premier passage et certainement pas le dernier. Où va-t-on entre nos passages sur la terre? Je l'ignore complètement. Ma réflexion ne fait que commencée. Je suis très ouverte aux autres et j'aime beaucoup les entendre parler de leurs croyances. Si vous avez des lectures à me suggérer à propos de la spiritualité je suis preneuse. Bonne réflexion!

mardi, avril 04, 2006

Mathieu, la suite....

Hier Mathieu avait rendez-vous chez le médecin pour son examen annuel de 5 ans. Toute la journée je me suis demandé de quelle manière j'allais aborder le fait que je soupsonne fortement que mon fils est hyperactif. J'avais très peur que le médecin (familiale) me dise que je cherche des "bébittes" à mes enfants. Avoir un enfant différent c'est déjà difficile mais 2 c'est encore pire! J'ai la chance d'avoir un médecin vraiment compréhensive. Elle m'a écouté et elle m'a dit que oui en effet ça ressemble à un TDAH. Elle m'a dit qu'il a plusieurs signes, entre autre son problème de language et que je ne suis pas dans le champs du tout! Ça fait tellement de bien de se savoir écouter! Pour l'instant elle veut attendre le début de l'école avant d'intervenir puisqu'on ne sait pas encore comment sera son comportement à ce moment là. Elle reste disponible si quelque chose nous inquiète. Je suis d'accord avec sa proposition. Donc pour l'instant elle me dit de continuer à bien l'encadrer (c'est sécurisant pour lui qu'elle m'a dit de lui donner des balises). Ça fait tellement de bien de savoir. Il nous reste maintenant à se relever les manches pour Mathieu et attendre le diagnostique pour Anne-Sophie. L'avenir me fait peur mais j'ai juste à regarder mes 2 petits trésors et ça me donne du courage. J'essaie de me dire que la vie ne met pas ces embûches sur mon chemin pour le plaisir. J'ai quelque chose à apprendre de tout ça. Pour l'instant je vois embrouillé mais une jour tout sera plus clair. Aujourd'hui je souris un peu moin mais demain est une autre journée.

"Un bon sourire est encore ce qui sèche le mieux les larmes." Anonyme

lundi, avril 03, 2006

Mathieu, mon fils

Ce matin j'ai envie de vous parler de mon fils. Mathieu, petit bonhomme de 5 ans, débordant d'énergie. Depuis sa naissance, Mathieu nous démontre qu'il est très curieux et que la vie c'est fait pour bouger et explorer. Je pense que pour lui dormir est une perte de temps. Bébé naissant il était déjà très éveillé et je dois avouer que j'avais envie de dormir plus souvent que lui-même. Il a toujours quelque chose de pétillant dans les yeux. Il a une imagination débordante, des projets pleins la tête et le coeur sur la main. Le décrire en un seul mot: Vivifiant! Il est toujours en quête d'amitié mon petit coeur. Partout où nous allons il sait repérer les enfants et entre en communication avec eux sans aucune crainte. Ses manières sont sans conventions ni pudeurs. Je ne sens pas la peur du rejet dans sa façon de faire. "Heille les amis, venez jouer avec moi" La timide en moi dois avouer qu'il a très très peu d'échec à son actif. Quel surprise pour moi hier après le souper quand j'ai entendu une petite main cogné à notre porte. Je répond. "Est-ce que Mathieu est là? Oui il est là mais il ne peut pas sortir jouer. Ce sera pour une prochaine fois." Mon fils était tellement fière. Il m'en a reparlé toute la soirée. Des amis sont venus le voir pour jouer. C'étais bien là une première. D'habitude c'est lui qui va au devant de tous. J'étais très contente pour lui. J'ai l'impression que ceci n'est qu'un commencement. Mon petit tourbillon d'amour grandit et réclame un peu de son indépendance. Je me dois de lui en donner un peu. Dans quelques mois se sera la maternelle pour lui. Je ressens une déchirure dans mon coeur. Qu'il est rendu grand mon tout petit bonhomme. Il est assoiffé d'apprentissages. Il regarde devant lui avec un tel sourire. J'espère que jamais il ne sera désillusionner. Je veux qu'il garde son pétillant, son énergie. Même si plus souvent qu'autrement c'est épuisant. Là, maintenant, je souris. J'espère pouvoir garder ce sourire pour lui. Je suis fière de l'homme en devenir qui est en lui. Je t'aime Mathieu.