Récoltons-nous ce que nous semons?

Ce matin il m'est venu une phrase dans la tête: Elle récolte ce qu'elle a semé depuis ces dernières années et tant pis pour elle! Après avoir réfléchi je me suis dit que ce n'est pas vrai que nous récoltons nécessairement ce que nous semons. Ces derniers temps je me suis souvent regardé le nombril en me disant que c'est pas toujours facile les épreuves qui sont misent sur mon chemin. Par contre, il m’arrive régulièrement de songer que malgré les épreuves j’ai la santé et ma famille aussi. Malgré le combat que je mène chaque jour pour aider mes enfants à cheminer je peux me réjouir car ils sont en bonne santé physique et ils ont la chance d’avoir des parents qui sont là pour les aimer et les comprendre. Hier encore j’ai remercié la vie car j’ai la santé. Voyez-vous, j’ai une amie extraordinaire (elle se reconnaîtra) qui a un cœur grand comme la terre. Je la vois présente pour les gens qu’elle aime. Elle a la capacité d’écouter et elle sait faire rire même les plus sérieux. Chaque fois que nous nous parlons elle me parle de son amie qui se bat pour sa vie. Je la sais présente pour cette personne qui est chère à son cœur. Je la sens triste et souvent impuissante devant la maladie mais elle est toujours présente pour son amie. Elle lui tient la main. Malgré sa grande générosité de cœur je sais que mon amie, comme tous sur cette terre, a son lot d’épreuves. Alors voilà pourquoi je dis que nous ne récoltons pas nécessairement ce que nous semons. Où alors peut-être que les bonnes récoltes arriveront plus tard. Peu importe, je suis certaine qu’un jour nous serons récompensé pour ce que nous accomplissons sur cette terre. Aujourd’hui j’ai le sentiment du devoir accompli et je me sens bien avec moi-même.

La vie parsemé de hauts et de bas

Si je fais un compte rendu de ma semaine, dans l'ensemble j'ai passé une belle semaine. J'ai compris que la vie ne nous oubli pas. Quelques bonnes nouvelles ont diminués mes angoisses. J'ai réussi à prendre des décisions sans avoir le goût de revenir à l'arrière. Je me sens bien entouré et j'apprend à faire confiance. Je ressens encore un vertige à regarder trop loin devant alors j'y vais une journée à la fois. J'ai des idées pleins la tête et je dois aller de l'avant. Je prie mon guide spirituel pour qu'il m'aide à faire obstacle au négatif que je m'envoi. Je suis mon propre gourou, artisan de mes angoisses. Je veux éliminer ce voile, ce brouillard. Je dois faire resortir mon soleil qui sommeil au fond de moi pour faire pousser mon bonheur.

Réflexions pour moi-même

Et si j'arrêtais de prendre tout au sérieux? Et si je fesais confiance en les capacités de mes enfants et en mes capacités par le fait même? Et si j'arrêtais d'angoissé d'avance avec des situations qui n'arriveront peut-être jamais? Et si j'essayais de sourire à la vie et au répit qu'elle m'apporte en ce moment? Et si je regardais l'avenir à travers les yeux de mes enfants? Et si......

Les mots me manquent

Pourquoi en situation de stress mon cerveau se tranforme en passoir? C'est toujours la même chose; je cherche mes mots et souvent ça sort pas comme je voudrais. J'ai l'impression d'avoir l'air d'une dinde. Je déteste les rencontres officielles avec un comité. Je me sens toute nue et minuscule. Alors je n'arrive pas à me faire valoir à juste titre. Je vais devoir me trouver des trucs car je n'arriverais jamais à mon but à ce rythme. Peut-être devrais-je renoncé à ce rêve professionnelle et me réorienté? Je ne sais plus. Je l'aime mon métier pourquoi est-ce si difficile de trouver ce qui me convient. J'ai hâte de tourner la page de cet épisode dans ma vie. J'ai hâte de retrouver la légèreté de la vie. J'ai hâte de sortir du brouillard qui obscurci ma vue.